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CHRISTIANE BOPP : trombone - trombon

BERNARD SANTACRUZ : contrebasse - double bass

BRUNO TOCANNE : batterie - drums

 

Enregistré au studio Le Chai,  Trois Palis le 24 février 2024 par SAMUEL SILVANT

Recorded in Trois Palis tudio Le Chai on february 24th 2024 by SAMUEL SILVANT

 

Mixage et Mastering à Lakanal studio - Montpellier par PIERRE VANDERWAETER

Mix and Mastering in Lakanal Studio - Montpellier by PIERRE VANDERWAETER

 

Photo LAURENT MAZZAGGIO

Pocehtte - Cover MANUEL TOCANNE

Distribution MUSEA RECORDS / en vente aux ALLUMES DU JAZZ

Simplement la musique...Un "simplement" qui manifeste au grand art !"  ACTION JAZZ 02/2025

"Développer son propre discours tout en restant très attentif à celui de l'autre quitte à le rejoindre, à l'accompagner ou non, conjuguer le singulier au pluriel, développer des discours parallèles, utiliser l'art de la suggestion, ce qui n'empêche en rien une certaine affirmation de chacun, retrouver le plaisir initial du jeu sur l'instrument pour le partager, se laisser guider par ses émotions, ses rêves, ses joies mais aussi ses colères et ses indignations, pratiquer un jeu instrumental proche de l'écriture automatique, ne rien s'interdire... Autant de manières, entre autres, de pratiquer l'improvisation collective. Comme une sorte de voyage onirique à trois dans lequel les propos se croisent, se rejoignent, s'éloignent ou se complètent en toute confiance." BRUNO TOCANNE

La nature même de l’improvisation... 

".. Ces trois-là devaient se rencontrer. Parce qu’ils partagent la même sensibilité, le même désir de savourer l’instant avec simplicité. L’improvisation est chose naturelle, souvent elle se perd dans la brutalité, les violences inutiles. Eux savent l’accueillir, lui laisser le temps de faire –et sans la moindre seconde d’ennui- son chemin. Le jeu tout paulmotianesque de Bruno Tocanne, sa subtilité, son audace, sa manière de suspendre un tempo jamais explicite ; l’implication de Bernard Santcruz, sa manière de veiller à chaque nouvelle vibration, sa rondeur, sa densité ; les techniques étendues de Christiane Bopp, ses percées, ses notes intimes, sa complicité avec le silence disent la nature même de l’improvisation (le naturel, le spontané), son pourquoi (le plaisir, la joie) et son devenir (l’espoir). "  LUC BOUQUET / JAZZ'IN / concert Jazz à Oppede


Remerciements  à l'ensemble des souscripteurs-trices dont voici la liste de celles et ceux qui ont accepté de figurer sur cette pochette,

les autres étant au moins aussi nombreux-ses : Jean-Pierre BONNET Christine BOUTEN, Laurence BRISARD, Fréderic DARRICADES, Denis DESASSIS, Yves DORISON, Denis DUROCHER, Alain GARSAULT, Rémi GAUDILLAT, Philippe JACOB, Bernard JEAN, Stephan  MORSCHHAUSER, Anne Marie PAREIN, Gilles PITROU, Xavier RENUCCI, Nadia SANTACRUZ, Henri ROGER, Alain SOLER

CHRONIQUES DE L'ALBUM

extraits, cliquer sur le nom du média pour lire l'article en entier

 

JAZZ MAGAZINE 01/2025 Franck BERGEROT

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA GAZETTE BLEUE 23/12/2024 - Dom IMONK

COUP DE COEUR 

"(...) Avec « What About ? », les complices ont voulu prolonger l’expérience de ce concert à Oppède, en repoussant encore plus loin les limites de leurs improvisations entremêlées. S’est alors libérée de l’inconscient collectif du trio, l’instantanéité d’une musique instinctive à l’affût du moindre son, tantôt minimaliste, tantôt enrichie de bruissements plus complexes, en jonglant avec des survenances sonores inattendues et furtives, en une sorte de « cadavre exquis » musical ouvert, que n’auraient pas renié les surréalistes, inventeurs de ce jeu il y a près de cent ans ! (...)"

JAZZ A BABORD 20/11/2024 - Bob HATTEAU

Fascinant !
"(...) Un véritable recueil d’haïkus musicaux à la fois abstraits et organiques. Fascinant !"

LES DERNIERES NOUVELLES DU JAZZ 30/11 2024 - Xavier PREVOST

Ce que la musique improvisée peut produire de meilleur

​​​​​​​"Dès la première plage, on est dans le vif du sujet : dialogue libre et tendu, énergie maximale, modes de jeu hétérodoxes. Comme un manifeste en somme. La plage suivante, apaisée, donne l’exacte mesure de ce que peut produire l’improvisation en termes de lyrisme, d’écoute mutuelle, d’expressivité. Et cela se confirme plage 3, avec une touche mélancolique. Ensuite le disque utilise très librement tous les ressorts de la belle improvisation quand elle cultive la réactivité à ce que produisent les partenaires, tout en demeurant dans une expression collective. C’est une éthique autant qu’en esthétique. Chaque membre du trio propose, à chaque instant un discours, une sonorité, une expression, qui entrent immédiatement en dialogue avec les partenaires. Quand Christiane Bopp commence dans le son très ténu, ses amis se mettent immédiatement dans la dynamique annoncée, et le dialogue chuchoté entre les instruments tiendra du miracle, pendant plusieurs minutes, avant qu’un crescendo partagé fasse surgir un nouveau mode d’expression. Chaque membre du groupe est au maximum de sa présence, et les interludes en solo, tout comme les échanges en duo, sont autant de rebonds pour une nouvelle aventure,. Bref ce disque est à bien des égards exemplaire de ce que peut produire la musique improvisée dans son meilleur. Plongez dans son écoute, vous en rapporterez des émotions, des sensations, et surtout un très vif plaisir esthétique.(...)" 

JAZZ'IN 19/12/202 - Philippe ALLEN

Libre, cette musique l’est, détachée des diktats de l’expressionisme, du minimalisme comme de celui du concept.

"Douceur et sensualité n’apparaissent pas davantage comme le fruit d’une décision. Si Odyssée il y a, c’est qu’un faible grondement sourd, traversé de reflets,de luisances dresse un horizon lointain. La menace n’est pas immédiate ; elle tient néanmoins à distance l’idée d’un confort douillet. Cette douceur, cette sensualité apparaît plutôt comme un défi, une réponse à la violence du jour par la simple affirmation, en acte, de leur possibilité : la preuve, nous la tenons. Itiner(r)ances, la dernière pièce, le laisserait entendre. Dans sa longue pédale, fouettée, absolument étrangère au creux artifice auquel elle est si souventravalée, dans les modulations du trombone qui, une fois encore, joue de la voix qui demeure suspensive, transparaît cette inquiétude. Dans sa parole muette, parfois même animale, on perçoit l’invitation de Nietzsche, « à élever la lecture – ici l’écoute – à la hauteur d’un art (…) qui exigerait presque que l’on ait la nature d’une vache et non point, en tous les cas, celle d’un « homme moderne »  : j’entends la faculté de ruminer »1… Ruminer, interpréter. La musique a besoin d’interprètes – et donc, de « sensibles », toutes antennes déployées. Ils sont trois. « What about ? » :la musique, simplement." 

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RADIO DECLIC - Denis DESASSIS​

Bien au-delà de la simple addition des individualités

« Il est question ici d’improvisation, de musique dans l’instant et d’une écoute réciproque poussée à son niveau maximum. Il faut être constamment aux aguets, dans une sorte d’éveil permanent, pour être capable d’élaborer une conversation dont chaque mot compte, sans tirer la couverture à soi mais bien au contraire pour donner naissance à une forme musicale qui est une expression collective allant bien au-delà de la simple addition des individualités. »

MUSICOLOGIE.ORG Alain LAMBERT

7 albums pour dépasser l'hiver  ! Spontanéité dans l'écoute et le partage...

(...) Un trio créé pour un festival de musique improvisée et qui s'est retrouvé il y a un an en studio suite à cette aventure estivale, et sur le même principe d'improvisation libre « proche de l'écriture automatique » comme l'écrit le batteur, en développant « des discours parallèles », en suggérant, en se laissant « guider par ses émotions », rêves, joies, colères, indignations. Souvent sous des petites formes de quelques minutes, sauf pour trois pièces aux titres pas forcément les plus longs : "Parallèlébipèdes", "What About" et "Itiner(r)ances" qui en disent long. Spontanéité dans l'écoute et le partage comme dans le jazz le plus souvent."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

NATO BLOG - Jean ROCHARD

Une musique prônant le maintien d'une expression libre sans besoin de zone de repli

Les trios trombone - basse - batterie ne sont étonnamment pas légions, mais chacun d'entre eux relève de la merveilleuse exception affouillant intérieurement l'espace et le temps. Citons-en quelques-uns : ceux si exemplaires d'Albert Mangelsdorff bien sûr avec les bassistes Palle Danielsson,Jean-François Jenny-Clark, Jaco Pastorius et les batteurs Elvin Jones, Ronald Shannon Jackson, Al Mouzon ; mais aussi : John Lindberg, George Lewis et Barry Altschul ; Yves Robert, Bruno Chevillon et Aaron Scott ; Conrad Bauer, Peter Kowald et Günter Sommer ; Ray Anderson, Mark Helias et Gerry Hemingway ; Paul Rutherford,Torsten Müller et Harris Eisenstadt ; Jerry Chardonnens, Léon Francioli et Radu Malfatti. Chaque nouvelle est excitante. Fort récemment est apparu, par le disque, un autre de ces si particuliers bonebassdrums d'envergure, avec la tromboniste Christiane Bopp, le contrebassiste Bernard Santacruz et le batteur Bruno Tocanne. Sur la couverture de l'album, une chaussée mouillée et sa ligne discontinue, c'est-à-dire la possibilité de toutes les lueurs et de leurs dépassements. Dont ceux sans doute du "trombone dans un verre d'eau" de Paul Éluard.

What about? questionne le titre générant seize réponses immédiates intensifiant l'expérience jusqu'au plus évident, au plus nécessaire de l'espace et du temps. Seize réponses aux titres courts et descriptifs (comme chez Steve Lacy ou Sam Rivers), qui prennent leurs racines en des moments fragiles de l'histoire où, la tourmente passée, se créait une musique prônant le maintien d'une expression libre sans besoin de zone de repli. C'est très sûr et la rencontre est épanouie de pleine force, défiant le naufrage des vieilles digues annoncé en permanence. Cette musique connaît précisément son temps, elle sait les brèches où délivrer ses correspondances. Elle est pleine de confiance pour l'endroit d'où elle vient et où elle peut aller.

Hector Berlioz avait écrit : « [Le trombone] a tous les accents graves ou forts de la haute poésie musicale, depuis l’accent religieux, imposant et calme, jusqu’aux clameurs forcenées de l’orgie ». Christiane Bopp, Bernard Santacruz et Bruno Tocanne transfèrent ce constat au pays des merveilleuses exceptions du trio bonebassdrums.
 

 

 

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JAZZ NEWS Pierre TENNE
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